Ménopause : ce que j'aurais aimé savoir avant d'y être !
On ne nous dit pas tout !
Si j’avais su à 40 ans ce que je sais aujourd’hui sur la ménopause, j’aurais gagné du temps… et évité pas mal de galères.
Cette ménopause, on l’imagine comme un cap à passer, une période floue qu’on subit plus qu’on ne la comprend. Mais réalité : c’est une transition physiologique majeure, avec des impacts bien au-delà des bouffées de chaleur.
Personne n’en parle et ne nous y prépare vraiment, et on a la sensation de plonger dans l’inconnu. On sait que c’est vaguement autour de 50 ans, mais, en réalité, on peut être en périménopause dès 42 ans.
Aujourd’hui, je vais te partager ce que j’aurais aimé savoir AVANT d’y être, pour mieux anticiper et, surtout, mieux vivre cette période. Parce que non, ce n'est pas juste une histoire d'âge, c'est une révolution dans notre corps et notre façon de vivre.
Si toi aussi tu veux passer ce cap comme une fleur, je te conseille de lire la suite !
1. Ce n’est pas juste une histoire de bouffées de chaleur
Quand on parle de ménopause, on entend surtout parler de sueurs nocturnes et de coups de chaud intempestifs. Mais, en réalité, les symptômes peuvent être beaucoup plus variés :
Troubles du sommeil, prise de poids, douleurs articulaires, sècheresse cutanée, fluctuations de l’humeur, brouillard mental… tout un package offert en bonus qu’on ne voit pas toujours venir.
Et chacun de ces symptômes peut nous impacter différemment en fonction de notre climat hormonal, mais aussi de notre environnement, notre alimentation, notre pratique sportive, etc… Rendant la ménopause parfois difficile à diagnostiquer ou à comprendre.
Perso, je pensais que j’allais juste avoir un peu chaud la nuit… jusqu’au jour où j’ai compris que même mon métabolisme jouait contre moi. Ajoute à ça des insomnies, un petit moral et une perte de tonus, et tu as le cocktail parfait de la périménopause.
L'éventail, cet accessoire indispensable, le MUST-HAVE absolu
2. Ça commence bien avant l’arrêt des règles
Surprise : la périménopause peut durer 5 à 10 ans... Youpi...
Avant l'arrêt définitif des règles, on passe par tout un tas d'étapes régies par le déséquilibre hormonal, et, le temps que nos ovaires deviennent complètement inactifs, on subit des symptômes qui seront plus ou moins marqués en fonction des femmes :
Fatigue inexpliquée, douleurs mammaires, cycles irréguliers, irritabilité, fringales… Premières bouffées de chaleur (encore elles !!)
Souvent, on ne fait pas le lien. On met ça sur le stress, la charge mentale, ou la fatigue accumulée.
Beaucoup de femmes se demandent "Mais qu’est-ce qui m’arrive ?" sans imaginer que c’est déjà leur système hormonal qui commence à changer.
J’aurais aimé qu’on me dise que ce n’est pas "dans la tête", mais bien réel et physiologique.
Et surtout, qu'il existe des solutions pour atténuer ces effets et mieux les comprendre.
Parce que subir un syndrome pré-menstruel en continu pendant 10 ans, merci, mais non merci !
Un syndrome pré-menstruel qui dure 10 ans, ça fait rêver, non ?
3. Les hormones jouent sur tout (et pas que sur l’humeur)
On pense souvent aux hormones pour les cycles et l’humeur, mais elles influencent beaucoup plus que ça :
La santé osseuse (et la fameuse ostéoporose)
La masse musculaire (dès 40 ans, on commence à perdre du muscle, avec souvent en conséquence une prise de poids...)
La peau, les muqueuses, la digestion, le bien-être mental,… tout y passe !
La ménopause, ce n’est pas uniquement l'arrêt des règles, c’est tout le corps, et avec lui notre santé globale, qui est impacté :
En France, une femme sur deux de plus de 50 ans subira une fracture ostéoporotique au cours de sa vie. Parmi les plus redoutées, la fracture du col du fémur touche environ 50 000 femmes chaque année, avec un pic d’incidence de 33 pour 1 000 chez les plus de 85 ans. Ces fractures, souvent liées à l’ostéoporose post-ménopausique, entraînent une perte d’autonomie et une mortalité préoccupante : près d’une patiente sur quatre décède dans l’année suivant l’accident.
Et ça, il faut en prendre conscience le plus tôt possible pour anticiper et préparer le corps à ces gros changements !
La fracture du col du fémur concerne 50 000 femmes par an.
4. L’alimentation et le mouvement changent la donne
Bonne nouvelle : on peut agir ! L’alimentation anti-inflammatoire et l’activité physique sont les meilleures armes pour mieux vivre cette transition.
Une alimentation équilibrée peut atténuer certains symptômes et préserver la santé à long terme. On parle ici de réduction des sucres, augmentation des bonnes graisses, et choix d'aliments favorisant un bon équilibre hormonal.
Et le renforcement musculaire est un MUST pour maintenir la masse maigre et la densité osseuse et garder un poids constant.
Plus tu as de muscle, meilleur est ton métabolisme !
Et non, soulever de la fonte ce n'est pas réservé aux jeunes !
Je te laisse annoncer à tata Odette qu'elle devrait soulever autre chose qu'un verre de Suze pour éviter l'ostéoporose et la sarcopénie.
5. C’est aussi une opportunité, pas juste une galère
On parle toujours de ce qu’on perd à la ménopause. Mais si on parlait de ce qu’on gagne ?
Une nouvelle énergie, une meilleure connaissance de soi, une liberté par rapport aux cycles…
De la sérénité.
C’est un chapitre à réinventer, pas une fin !
Et si on commençait à voir cette période comme une seconde jeunesse, différente, mais pleine de possibilités ?
🌟 Prête à mieux vivre ta ménopause ?
Si cet article t’a parlé, partage-le ou laisse-moi un commentaire ! On est ensemble dans cette aventure.
Ecrit par
Lucie Trutt
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Je suis Lucie, biologiste, kiné et, depuis 20 ans, je guide et accompagne les femmes de plus de 40 ans pour qu'elles vivent la meilleure partie de leur vie avec sérénité et énergie
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